Le village se composait autrefois de dix-huit hameaux ou quartiers très éloignés.

Aujourd’hui, ce dernier est composé de deux principaux quartiers qui s’égrènent à flanc de collines:

• Le Planestel: au centre du village, où se trouve notamment la Mairie.

• Le quartier de l’Eglise.

La route qui serpente entre ces derniers offre de nombreux points de vue, comme autant de tableaux différents, donnant tour à tour sur la montagne et sur la Méditerranée.

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Point historique:

Au cours du XVIIème siècle, les habitants de ce versant ensoleillé - duquel le village tient par ailleurs son nom Provençal - étaient contraints de se rendre à Montauroux afin d’assister aux offices. En raison d’un éloignement trop important, les adréchois demandèrent la construction d’une chapelle. Dès lors, Notre-Dame des Maures fut édifiée en 1648, constituant un premier pas vers l’autonomie du village.

Deux siècles plus tard, animés d’un esprit d’autonomie et d’indépendance, les habitants obtinrent la création de la commune des « Adrets-de-Montauroux » en 1867 par décret impérial de Napoléon III. Quelques années plus tard, notre commune change de nom et devient « Les-Adrets-de-Fréjus ». Finalement, il faudra attendre 1962 pour que cette dernière gagne son nom actuel.

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Le développement du village:

Autrefois, les vignes, arbres fruitiers, fraises, mais encore céréales y étaient cultivés. Le village s’est développé de par le levage du liège, ainsi que l’exploitation du charbon et des mines de fluorine de calcium. Il constituait par ailleurs l’un des plus importants sites de France, et ce jusqu’au milieu des années 1980.

La forêt a ainsi apporté du travail à de nombreuses générations, celles-ci ayant su la modeler en fonction de leurs besoins. De fait, les adréchois étaient souvent bûcherons, leveurs de liège ou encore charbonniers.

A l’époque, le levage de liège constituait une activité très importante sur la commune, du fait qu’elle possède de nombreux chênes au sein de sa forêt domaniale. Durant toute la saison estivale, les anciens leveurs vivaient dans les bois et étaient ravitaillés chaque semaine. De nos jours, le levage est encore effectué, mais cela à moindre mesure, notamment afin de « mettre au repos » de nombreux arbres menacés par les insectes et les maladies.

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Quelques photos: